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13 juin 2019 4 13 /06 /juin /2019 10:28

Mon article du 20 mai dernier relatait  le rassemblement bi-annuel de voitures FACEL VEGA à Luray : 

http://dreux-par-pierlouim.over-blog.com/2019/05/rassemblement-de-voitures-facel-a-luray.html
Je me suis aperçu en faisant des recherches sur Facel sur internet que le journal "l'argus " avait en 2010 lancé un poisson d'avril intitulé "Facel VEGA" la France qui gagne.
Je ne peux m’empêcher de vous montrer ce que nous appellerions aujourd'hui une "Fake news".

Mais rêvons un peu... Si cela était vrai......

Facel Véga, la France qui gagne
Facel Véga, la France qui gagne

Fleuron de l'industrie automobile française, Facel-Vega est convoité par un groupe d'investisseurs qataris. Grâce à cet entrefilet paru dans le Financial Times la semaine dernière, le titre a gagné trois points à la bourse de Paris.

 

Depuis son lancement en 1954, le constructeur s’est imposé comme le leader mondial du véhicule de très haut de gamme jouant dans la cour des Porsche, Ferrari et autres Aston Martin.

Qui aurait pu imaginer une issue aussi flatteuse pour une aventure débutée par l’original Jean Daninos ? Les premiers modèles ont vite remporté un succès d’estime auprès d’une clientèle d’happy few et de dandys du monde entier.
Le frère du créateur, l’écrivain Pierre Daninos, assura habilement la promotion des modèles familiaux. Les Facel devinrent des véhicules à la mode convoités par de riches esthètes. De Porto Cervo à Saint-Tropez en passant par Gstaad, le Shah d’Iran ne se déplaçait jamais sans son HK 500 à carrosserie spéciale.
Avec sa ligne imposante, son gros moteur V8 d’origine Chrysler et cet astucieux mélange de tradition européenne et d’avant-gardisme américain, elles avaient toutes les qualités pour succéder aux glorieuses Bugatti d’avant guerre.
Dans l’esprit des amoureux de voitures d’exception, les Facel ont toujours conservé le charme et l’insouciance des années 50. Mais, les premières HK ont été distribuées à très peu d’exemplaires, le plus souvent construites de manière assez artisanale.


Facel-Vega, le « Porsche » français


La réussite commerciale de l’entreprise arriva seulement en 1964 avec le lancement de la Facelia qui devint le best-seller de la marque.
Depuis 40 ans, cette voiture de sport élégante qui existe toujours sous la même appellation est la concurrente attitrée des Porsche 911. Elles ont effectué leur carrière en parallèle pour le plus grand plaisir des amateurs de vitesse et d’élégance.
Depuis la faillite de BMW en 1975 qui ne s’est jamais remis de l’échec de la série des « 2002 », Facel Vega a prospéré sur un marché en pleine expansion, celui des sportives premium.
Aujourd’hui, l’objectif des dirigeants est de détrôner le géant allemand Mercedes-Benz. La présentation de la nouvelle HK 500 a fait l’effet d’une bombe dans le cercle des designers. Un coupé de grand standing aux lignes acérées qui risque de faire sérieusement de l’ombre aux Mercedes CL et autres Bentley Continental GT.
Et, le calendrier des nouveautés ne devrait pas s’arrêter là… Facel compte d’ici à 2010 sortir un coupé-cabriolet dans le style du CLS avec une transmission intégrale. On parle même d’une puissance de plus de 600 chevaux.
Les essais « haute performance » ont été confiés au champion du monde des rallyes, Sébastien Loeb en personne. Facel qui n’a jamais souhaité investir le marché des tout-terrain, serait prêt à infléchir sa position, mécontent de n’avoir pas cru au segment juteux des Cayenne.
Dans une conjoncture où les marques généralistes françaises sont à la peine, l’exemple de la réussite de Facel est un bon signe pour l’économie nationale.
Au même titre que Vuitton dans la mode ou Moet et Chandon dans les spiritueux, Facel perpétue une tradition d’exigence et de savoir-faire. En somme, une certaine idée de la France. Espérons que la marque naviguera encore sous pavillon national.

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10 juin 2019 1 10 /06 /juin /2019 18:09

Le 75ème anniversaire du débarquement des troupes alliées en Normandie vient d'être célébré avec faste. Quatre jour aprés le débarquement, soit dans la nuit du 10 au 11 Juin 1944 la ville de Dreux va subir son deuxième bombardement de la guerre.  
Quatre ans auparavant, presque jour pour jour dans la nuit du 09 au 10 Juin 1940 Dreux avait subit un bombardement intensif de l'aviation ennemie du IIIème Reich, faisant de très nombreuses victimes.
Cette fois ci en Juin 1944 ce sont des avions amis qui vont lâcher leurs bombes destructrices sur la ville de Dreux.

JOUR "J" PLUS QUATRE. BOMBARDEMENT DE DREUX 10/11 JUIN 1944.
JOUR "J" PLUS QUATRE. BOMBARDEMENT DE DREUX 10/11 JUIN 1944.
JOUR "J" PLUS QUATRE. BOMBARDEMENT DE DREUX 10/11 JUIN 1944.

Plusieurs évocations du bombardements de Dreux des 10 et 12 juin 1944.

11 Juin 1944: Bombardement de nuit du terrain d'aviation de Dreux vers 01H00 par deux ou trois vagues de Lancaster appartenant à différents squadrons. Des fusées éclairantes rouges ainsi que des bombes a retardement furent employées. Le bombardement dura 15 minutes, détruisant les quartiers Nord-Est de la Gare Les Bléras et Boston. On dénombra 250 bombes, 24 tués, 20 blessés, 30 immeubles détruits, 5 inhabitables et 120 endommagés.

12 Juin 1944: Bombardement important de Dreux à 08H30 par les 35 B-24 du 392nd BG ayant pour cible le terrain d'aviation de la ville (situé à Garnay précisément). Les bombes utilisée sont des bombes à fragmentation et la Flak est très active. 17 des 35 bombardiers américains seront légèrement endommagés mais tous rentreront à leur base en Angleterre. A Dreux, on dénombra 5 tués, 5 blessés et deux immeubles inhabitables.

 

 

Photo aérienne de Dreux prise le 10 Aout 1944 après le bombardement du 11 Juin (Collection Archives Départementales d'Eure-et-Loir). En aggrandissant cette photo, j'aperçois très bien les trous de bombes à l'emplacement de la maison de mes parents, rue de Rieuville.

Article vu sur le site internet de l'association pour l'histoire et le souvenir des pilotes et équipages alliés. 
http://forcedlanding.pagesperso-orange.fr/Jackson.htm
 

Les besoins du débarquement du 06 Juin 1944  Le 06 Juin 1944, le débarquement des troupes alliées sur les plages Normandes eut lieu.Malgré une résistance allemande forte, le 07 Juin 1944, des têtes de pont sont établies sur 5 plages mais, contrairement au plan, elles ne sont reliées entre elles et Caen n’est pas pris.L’objectif des jours à venir sera donc d’élargir et de renforcer les différentes têtes de pont pour n’en former plus qu’une.Pour cela, il était impératif d’empêcher l’arrivée des renforts allemands en hommes et en matériels sur le nouveau front de l’Ouest qui venait de s’ouvrir, autrement dit de bombarder massivement le réseau ferroviaire au Sud Ouest de Paris. Cette délicate mission sera confiée à l’ensemble des forces aériennes alliées qui devra harceler sans cesse l’ennemi sur les routes et détruire les réseaux ferrés pour empêcher toute circulation de véhicules ou de trains en direction de la Normandie.Pour cela, les bombardiers lourds américains attaqueront de jour alors que les bombardiers du Commonwealth attaqueront la nuit. 
C’est dans ce contexte que, dans la journée du 10 Juin 1944, le bombardement nocturne des gares d’Achères, de Dreux, de Versailles et d’Orléans fut organisé et confié aux Bombardiers Lancaster et Halifax du Commonwealth.
Ainsi, dans la nuit du 10 au 11 Juin 1944, 432 appareils dont 323 Lancaster, 90 Halifax et 19 Mosquitos décollèrent de leurs bases en Angleterre entre 22H00 et 23H30 pour bombarder les installations ferroviaires d’Achères, de Dreux, de Versailles et d’Orléans.
Une défense allemande efficace Il est important de rappeler que le terrain d’aviation de Dreux fut très utilisé de 1940 à 1942 comme base arrière par les bombardiers allemands Heinkel He-111 durant la bataille d’Angleterre.
Après l’annonce du débarquement allié en Normandie le 06 Juin 1944, le commandement allemand mobilisa immédiatement des escadrilles supplémentaires de chasse allemandes pour contrer le front de l’Ouest..
Compte tenu de l’activité exceptionnelle du terrain de Dreux-Vernouillet  depuis le 06 Juin 1944, ce dernier était puissamment défendu par une défense anti-aérienne (Flak).
Dans la nuit du 10 au 11 Juin 1944, la Flak du terrain d’aviation de Dreux réagit immédiatement et causa de nombreux dommages aux appareils du Commonwealth. Grâce au radar allemand de la région Ouest de Paris (dont celui de Favières, en Eure-et-Loir), les pilotes de nuit allemands furent prévenus de l’arrivée de centaines de bombardiers anglo-américains dans la région Sud-Ouest de Paris et ils décollèrent pour préparer une contre attaque qui fut meurtrière pour les Lancaster et Halifax

Le bombardement de Dreux

 Dans la soirée du 10 Juin 1944, les formations de Lancaster décollèrent de leurs bases entre 22H00 et 23H30, survolèrent le Sud de l’Angleterre puis prirent la direction de Dreux en traversant la Manche sans difficulté. Ils rencontrèrent un ciel peu encombré avec quelques nuages. Après un vol de près de trois heures, les formations de bombardiers arrivèrent dans la région de Dreux et les premiers appareils larguèrent des fusées éclairantes sur la cible pour la repérer et faciliter le travail des bombardiers suivants. 

A 01h00 du matin, deux ou trois vagues de Lancaster (selon la défense passive de Dreux)  larguèrent une pluie de bombes sur le quartier de la gare de Dreux et sur la zone Sud Est de la ville. Ce bombardement dura 15 minutes et des bombes à retardement furent employées pour permettre aux civils d’évacuer leurs maisons avant l’explosion des bombes.

 Au-dessus de Dreux, la Flak se déchaîne et les aviateurs devinent la présence de chasseurs allemands embusqués dans la nuit noire mais ils ne peuvent en distinguer l’efficacité parmi les explosions de la Flak

Très rapidement, deux Lancaster sont mortellement touchés et explosent en plein vol, ne laissant aucune chance à leurs occupants : L’un s’écrase à proximité immédiatement de Dreux (sans doute à Garnay, ) et l’autre à Ste-Gemme-de-Moronval . Malgré ces premières pertes, les autres bombardiers demeurent en formation, poursuivent leur route, larguent leur chargement de bombes à l’endroit prévu puis font immédiatement demi-tour en direction de l’Angleterre. 

Le crash du Lancaster HK553

 L’un des Lancaster piloté par le Sergent Thomas Rodgers DONAGHY du 75 Squadron (RNZAF)  fut gravement endommagé par un chasseur de nuit allemand.  Le choc et les dommages furent si importants que les membres de l’équipage n’eurent que très peu de temps pour évacuer leur appareil en feu. Seuls deux aviateurs réussirent à évacuer l’appareil avant qu’il n’explose en vol.

 Le Sergent Kenneth E. JACKSON réussit à ouvrir son parachute et regagner le sol sain et sauf. En revanche, le second parachute  n’eut pas la même chance et son corps sera retrouvé sans vie le lendemain. Les autres aviateurs ne pourront quitter l’appareil et périront dans la carlingue. L’avion s’écrasa au lieu-dit « La Haye-Rault » à Tillières-sur-Avre . Les corps des aviateurs seront inhumés par les habitants dans le cimetière communal de Tillières-sur-Avre. Aujourd’hui encore, reposent dans le cimetière les corps des aviateurs DONAGHY, LEA, PARKIN, WILLIAMS, MITCHELL et DEW.

Jour J + 4 à Dreux: Bombardement du 10 Juin 1944.

Voici comment ma mère et ma grand-mère

ont vécu ce bombardement :

En 1940, les 9 et 10 juin à Dreux, la gare et l’Hôtel Terminus ont été bombardés par l’aviation allemande. Plus de 100 morts (en particulier des réfugiés des départements du Nord et de la Belgique). Quelques vitraux de l’église ont explosé par le souffle et ne seront pas remplacés de sitôt.
Maman, sa Maman et la maman de mon papa sont parties comme on disait alors en «exode » Après deux semaines de marche éprouvante et près de deux cent kilomètres à pieds vers Nogent le Rotrou, elles sont revenues à Dreux, épuisées. Tellement épuisées que ma grand-mère paternelle en est morte

En 1944, plusieurs bombardements de l’aviation alliée ont lieu lors du débarquement en Normandie. Dreux se trouve sur la route vers Paris et sur une ligne importante de chemin de fer.
Des dizaines de maisons vont être sinistrées ce 11 Juin au petit matin dont cinq dans notre quartier. Mr et Mme Lahia sont tués dans la maison d’en face. La pèlerine bleu nuit de facteur de Mr Lahia va voleter plusieurs jours sur les ruines comme une sinistre chauve souris.
Ma maman et sa maman sont coincées dans la cave sous les ruines de la maison. Leurs cris sont inaudibles de l’extérieur. Elles entendent cependant des personnes s’activer dans les décombres. Certaines commencent déjà à chaparder. Un certain nombre d’objets vont ainsi disparaître… Deux soldats allemands, en réalité des Tchèques enrôlés de force dans la Wehrmacht, qui fréquentaient le bistrot de l’autre côté de la rue, hurlent en mauvais français «Il y a deux dames sous la maison». Ensevelies depuis une heure du matin elles ne sont délivrées qu’à midi.
N'ayant plus de maison, ma maman et sa maman vont se réfugier chez la tante Marie.,  En fait, ma grande tante, sœur de mon grand père mort à Verdun. Avec ses quatre fils cultivateurs, elle habite un petit village, Abondant, à quelques kilomètres de Dreux. Le peu d’affaires, meubles et souvenirs qu’elles ont pu récupérer des décombres a été rassemblé et emmené dans une charrette tirée par un des chevaux de la ferme.

Pour lire l'intégralité du texte, dans la rubrique "AN PAR AN- Une enfance drouaise:

http://dreux-par-pierlouim.over-blog.com/tag/-LE%20FEUILLETON.%20Enfance%20drouaise./6

Plaque aux victimes civiles de la guerre (pour les bombardements de 1940 et 1944) prés du monunment aux morts de Dreux.i

Plaque aux victimes civiles de la guerre (pour les bombardements de 1940 et 1944) prés du monunment aux morts de Dreux.i

Ce bombardement destructif pour Dreux et ses habitants n'eut probablement pas de conséquences significatives sur le déroulement des opérations militaires...

A cette époque la notion de pertes collatérales était inconnue.....

Ce bombardement à la reussite mitigée était-il vraiment nécessaire et inutile comme de nombreux autres bombardements alliés ???  Vaste débat.

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20 mai 2019 1 20 /05 /mai /2019 10:41

A LURAY, tous les deux ans se rassemblent les anciens de l'usine FACEL de Dreux (malheureusement de moins en moins nombreux),  les heureux propriétaires des belles Facel et une vingtaines de ces voitures françaises de prestiges fabriquées à Dreux de 1950 à 1964. 
C'était cette année le 19 Mai dernier....

Rassemblement de voitures FACEL à Luray.
Rassemblement de voitures FACEL à Luray.
Rassemblement de voitures FACEL à Luray.
Rassemblement de voitures FACEL à Luray.
Rassemblement de voitures FACEL à Luray.
Rassemblement de voitures FACEL à Luray.
Rassemblement de voitures FACEL à Luray.
Rassemblement de voitures FACEL à Luray.
Rassemblement de voitures FACEL à Luray.
Rassemblement de voitures FACEL à Luray.
Rassemblement de voitures FACEL à Luray.
Rassemblement de voitures FACEL à Luray.
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19 avril 2019 5 19 /04 /avril /2019 21:00

 

 

 

Un de mes fidèle lecteur m'a signalé qu'il avait découvert par un article de journal de 1943 qu'une rue avait prit

le nom de "Maréchal Pétain".

Mais où se trouvait  cette rue au nom circonstancié ?.

J'ai posé la question à une nos mémoire drouaise, presque centenaire, ancien architecte de la ville. Ce vieux monsieur à la mémoire toujours vive m'a répondu sans hésitation : "La rue Pétain, pendant la deuxième guerre mondiale se trouvait le long des promenades".. 
Il faut savoir que le long des deux douves alimentées par l'eau de la Blaise ( une d'elles est actuellement "busée", du pont de Sénarmont au pont Parisis, actuellement square de la République.) les Drouais avaient l'habitude de se promener, d'où le nom de "promenades".  

Les promenades seront dénommées "Square de la république" vers 1900. La rue qui longe ce square (ou se trouve la mairie et la sous-préfecture ) prit le nom de "Châteaudun" vers 1880.
Cette rue devrait s'appeler "rue de la bataille de Châteaudun" car elle fut attribuée en souvenir de  la bataille de Châteaudun qui fut un fait marquant de la guerre franco-prussienne de 1870, et opposa une armée allemande à une armée française le 18 octobre 1870.
La ville de Chateaudun fut en grande partie détruite par des incendies allumés par l'armée de coalition allemande en représailles, car pour les

Prussiens une ville résistante était  considérée "en guerre" et  devait être brûlée. (Ce qui fut le cas de Chérisy le 10 Octobre 1870) Le Drouais furent traumatisés par ces événements A l'arrivée des troupes ennemies (20 000 soldats) la ville fut déclarée "ville ouverte"  par le maire Batardon pour éviter la destruction par le feu de Dreux,  car toute résistance était vaine.

 

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Je me suis rendu aux archives de la ville de Dreux (Qui se trouvent à la médiathèque de l'Odyssée) pour avoir plus de renseignements sur l'attribution du nom de rue  "Maréchal Pétain.".  J'ai donc consulté les compte-rendus des conseils municipaux de la période de la guerre 40/45.

Je n'ai pas trouvé la date d'attribution du nom de rue "Maréchal Pétain " mais au contraire la décision de remplacer le nom de "Maréchal Pétain" par celui de "Général de Gaule".

Le 27 sept 1944 (soit un mois après la libération de Dreux)

 

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16 avril 2019 2 16 /04 /avril /2019 13:24

En complément à l'exposition consacrée à la familles des Métezeau au Musée d'Art et d'Histoire de la ville de Dreux

Suite de l'article que j'avais écrit pour le cahier n°34, année 2016  de la Société des Amis du Musée, des Archives et de la Bibliothèque de Dreux.

 

             CLEMENT II METEZEAU.

Le plus célèbre des architectes de la famille des Métézeau, était le petit fils de Clément 1er. Il prit donc le surnom de Clément II. Clément était le neuvième enfant (sur dix) du second mariage en 1581 de Thibault Métézeau avec Jehanne Bardia. Clément II était plus jeune de 18 ans que son demi-frère, Louis Métézeau, (fils de Françoise Mussard). Des historiens ont même cru qu’il était le fils de Louis. Cet écart d’âge entre Louis et Clément fit qu’ils eurent des carrières similaires mais décalées dans le temps. Louis fut architecte d’Henry IV et Clément de Louis XIII. 

              Clément fit des études poussées en mathématiques qui lui assurèrent par la suite, une solide réputation d’ingénieur. Il commença à travailler avec son oncle Pierre-Jean au portail sud de l’église Saint Pierre de Dreux. Il rejoignit à Paris son frère Louis dans son appartement du Louvre. Il bénéficia ainsi de l’expérience et des relations de son aîné. Devenu architecte du roi Henri IV, il reçut en 1606 une commande importante de Charles de Gonzague, duc de Nevers, (cousin d’Henri IV) âgé lui aussi de 25 ans. Se souvenant du travail de Louis Métézeau pour la place Royale de Paris, Charles de Gonzague commanda à Clément II la construction dans sa principauté des Ardennes d’une ville nouvelle qui deviendra Charleville.              

 

La Place Ducale de Charleville-Mézières

    est le chef d’œuvre majeur de Clément II.

 

 

 

Pour les habitants de Charleville, Clément II Métézeau est le père de leur ville. La maison natale d’Arthur Rimbaud se trouvant tout près de la Place Ducale, Charleville est connue dans le monde entier grâce à Rimbaud et non à son créateur Clément II Métézeau.  

 

            Après le décès de son frère Louis en 1615, Clément devint architecte du roi Louis XIII et hérita de la charge de concierge et garde meuble des Tuileries. En plus de cinquante ans de carrière, ses réalisations et participations furent très nombreuses et variées.  

          

 

 

  La Digue de La Rochelle.

L’histoire ne retint de l’immense œuvre architecturale de Clément Métézeau qu’un ouvrage militaire: celui de la Digue de la Rochelle. Commandée en 1627 par Richelieu et Louis XIII à Clément II Métézeau et à Jean Thiriot, entrepreneur de maçonnerie, cette digue avait pour but de fermer le chenal du port de La Rochelle en interdisant ainsi aux navires anglais de venir ravitailler les habitants protestants et rebelles au roi de France. Laissant l’exécution de la digue à Marcillac d’après leurs plans, Métézeau et Thiriot rentrèrent à Paris et reçurent chacun mille écus. Clément II n’assista donc point à l’édification de cette digue. Les travaux durèrent de novembre 1627 à l’été 1628. Quatre mille ouvriers bien rémunérés furent employés pour réaliser cette digue, faite de bateaux coulés et de buttes maçonnées, longue de mille cinq cents mètres, large de seize mètres, haute de vingt mètres et armée de canons pointés vers le large, afin d’empêcher l’approche des navires anglais.

            Lorsque La Rochelle finit par se rendre en octobre 1628, éprouvée par la famine, il ne restait que cinq mille cinq cents survivants sur vingt-huit mille habitants. Un tableau du XIXème siècle au Musée d’Art et d’Histoire de Dreux est censé représenter Richelieu et Métézeau au siège de la Rochelle.

 

            Oublions la digue de La Rochelle, responsable d’un affreux drame humain. Admirons les œuvres encore visibles de

Clément Métézeau, comme la Place Ducale de Charleville. Le portail de l’église Saint Gervais St Protais, à Paris, est considéré comme le chef d’œuvre de style classique. Il fut longtemps attribué à Salomon de Brosse mais la participation de Métezeau est depuis peu  établie.

 

Clément construisit l’Eglise de l’Oratoire du Louvre à Paris. Son frère Paul fut l’un des premiers prêtres de cette église de la congrégation des

Oratoriens. Ce bâtiment est devenu depuis 1811 un temple protestant. La majorité des constructions conçues par Clément Métézeau n’a malheureusement pas survécu au temps et à la Révolution!           

 

Clément II Métézeau, fut honoré par les grands du royaume pour qui il travailla. Grâce à leurs commandes et à de juteuses spéculations foncières dans le nouveau quartier du Faubourg St Honoré, il amassa une fortune considérable. Il n’oublia cependant jamais sa ville natale, revenant souvent à Dreux. Lors de l’épidémie de peste de 1650 qui vit mourir Jean Rotrou, Clément II fit une donation annuelle en faveur des cent pauvres de la ville à distribuer le Jeudi Saint de chaque année. Clément II mourut dans son appartement du Louvre en 1652, à l’âge de 71 ans. De sa femme, jeanne Maillart connue et épousée à Charleville, il eut trois filles. Une fille devint religieuse les deux autres mariées à des hobereaux et richement dotées par leur père.

 

            A Dreux la plus belle place porte un nom générique: celui de la famille des Métézeau.

A Charleville Mézières se situe une petite rue lugubre près de la Place Ducale qui porte le nom de Clément Métézeau. Dans cette petite rue triste aux hauts murs, à la façade austère et au drapeau trois couleurs se dresse la maison d’arrêt de Charleville.

            Il aurait été logique que la Place des Vosges prenne le nom de Louis Métézeau et la Place Ducale de Charleville, celui de Clément II Métézeau. Les œuvres encore visibles des Métézeau bien que représentant l’architecture de la Renaissance et de l’époque classique ne font pas uniquement partie des architectures de ce passé. Elles sont aussi contemporaines, vivantes et souvent habitées. Elles font entièrement partie du patrimoine français actuel.

 

                                                                                       Pierre Fressonnet

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N'OUBLIEZ PAS DE VISITER L'EXPOSITION "Les Métezeau.

Une dynastie d'Architecte de la Renaissance".

Jusqu'au 17 décembre 2019.

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15 avril 2019 1 15 /04 /avril /2019 15:29

 

 

En complément à l'exposition consacrée à la familles des Métezeau au Musée d'Art et d'Histoire de la ville de Dreux

je poste ci-joint l'article que j'avais écrit pour le cahier n°34, année 2016  de la Société des Amis du Musée, des Archives et de la Bibliothèque de Dreux.

 

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LES METEZEAU

DE CLEMENT Ier A CLEMENT II

 

            La plus belle place de la ville de Dreux porte le nom de «Métézeau, famille d’architectes». Cette famille de Drouais connut une grande notoriété de 1500 à 1650, sur un siècle et demi et trois générations.

 

 

PREMIERE GENERATION

 

          

  CLEMENT Ier. L’ancêtre des Métezeau, le grand père, fut Clément dit «le premier» né à Dreux vers 1480. Le terme d’architecte n’était pas encore utilisé à l’époque de François 1er. C’est donc en tant que «maître maçon» (mais sur ses propres dessins), qu’il édifia vers 1530 les étages supérieurs et la toiture du Beffroi de Dreux en style renaissance. Il fit construire aussi le premier étage des deux tours et du portail de l’église Saint Pierre de Dreux et plusieurs églises de la région drouaise, dont probablement celle de Blévy.

            On ne connait pas la date exacte de sa mort (vers 1550) car les curés de St Pierre n’inscrivirent les actes d’inhumation sur les registres paroissiaux qu’à partir de 1574. Clément l’ancien eut parmi huit enfants, deux fils, Pierre-Jean et Thibault qui suivirent les traces de leur père.

 

DEUXIEME GENERATION

 

            PIERRE-JEAN l’aîné, né en 1528 fit toute sa carrière à Dreux. Après le décès de son père vers 1555, il devint

maître d’œuvre de la ville de Dreux et de l’église St Pierre. Il était désigné alors comme «architecteur». La profession d’architecte commençait à être reconnue. Avant le 16° siècle le nom des constructeurs de monuments comme les cathédrales n’était pas connu.

            Pierre Jean Métézeau exécuta des travaux au château de Mézières-en-Drouais pour Hélène de Clermont d’Entragues. Il aurait aussi construit l’église d’Anet. Il est fort probable que Pierre-Jean fut l’architecte de l’actuel hôtel de Montulé à Dreux.

            Pierre Jean mourut à Dreux en 1600 âgé de 72 ans. Malgré de nombreux enfants connus, il semblerait n’avoir eu aucun successeur dans la carrière d’architecte.

 

             THIBAULT le cadet, né en 1533 commença sa carrière avec son père et son frère à Dreux. En 1570 à 37 ans, il partit chercher fortune à Paris. La dynastie des Métézeau (bien que tous les baptêmes se fissent à St Pierre de Dreux), devint alors parisienne.

 

          Thibault fut nommé à son arrivée à Paris, architecte de François duc d’Alençon, frère du roi Henri III et quatrième fils de Catherine de Médicis. Celle-ci était à cette époque la comtesse douairière de Dreux, au nom de ses fils mineurs.

            En 1578, Thibault devint architecte du roi Henri III. Il exécuta les travaux du Pont Neuf à Paris en tant que maître maçon. Il continua la partie inférieure de la grande galerie du Louvre. On lui attribue entre autre, l’Hôtel de Nevers et le grand escalier des Tuileries. Il commença les travaux de l’hôtel d’Angoulême (actuel Lamoignon), probablement secondé par son fils Louis.

            Thibault mourut à Paris dans son appartement du Palais du Louvre en Août 1586. Il eut parmi 11 enfants, quatre fils qui firent la réputation nationale de la famille des Métézeau et qui en constitua la troisième génération.

 

TROISIEME GENERATION 

 

            C’est à la troisième génération que brillèrent entre 1590 et 1650 les fils de Thibault Métezeau auprès des rois Henri III, Henri IV, Louis XIII et Louis XIV. Louis et Clément furent architectes royaux.

            Les deux autres frères (Jean et Paul) suivirent d’autres chemins. Jean, érudit, fut l’un des conseillers du roi Henri III. Il produisit plusieurs ouvrages, dont une Henriade, long poème à la gloire d’Henry IV et une traduction des psaumes de David. Paul, le dernier fils de Thibault, cadet d’un an de Clément II, ordonné prêtre, participa à la fondation de la congrégation des oratoriens de France.

 

            LOUIS METEZEAU l’aîné, était le fils unique de la première femme de Thibault, (Françoise Mussard) morte probablement en couche lors de sa naissance vers 1563. Après des études au collège de Dreux, Louis rejoignit son père installé à Paris. Il commença à travailler avec lui sur divers chantiers, comme ceux de la Chapelle des Valois ou de l’Hôtel d’Angoulême (actuel hôtel de Lamoignon).

            Peu après la mort de son père Thibault, Louis Métézeau devint en 1596 surintendant des bâtiments ainsi qu’architecte ordinaire du roi Henri IV. Il remplaça Jacques II Androuet du Cerceau, devenu contrôleur des bâtiments. La famille du Cerceau était à cette époque une grande dynastie d’architectes royaux, concurrente de celle des Métézeau .D’aucuns furent étonnés de cette nomination, mais la position de son frère Jean y fut probablement pour beaucoup. Jean Métézeau était au service du roi Henri III. Dès l’assassinat de de ce dernier roi des Valois, il se rallia à Henri IV. Lors des deux sièges de la ville de Dreux, Jean fut emprisonné pendant trois ans par les Drouais qui avaient pris le parti de la Ligue. Il fut délivré lors de la reddition de la ville. Il devint conseiller et secrétaire de Madame la duchesse de Bar, (sœur unique du roi Henri IV) et agent de ses affaires près de sa majesté.

 

            Revenons à Louis Métézeau. Louis termina la grande galerie du Louvre commencée par son père Thibault. Il dressa en 1604 pour les Jésuites les plans du collège de la Flèche, l’actuel prytanée militaire. Il fut amené à faire plusieurs expertises pour rendre navigable le canal de Briare reliant la Loire au Loing. 

            L’œuvre la plus célèbre de Louis Métézeau est l’actuelle Place des Vosges.

             Après la mort d’Henry II par une lance dans l’œil lors d’un tournoi au château des Tournelles, sa veuve, Catherine de Médicis fit détruire ce château qu’elle s’était mise à détester. En 1604, Henri IV chargea Louis Métézeau de construire à son emplacement, un beau quartier avec une place au centre, dénommée «Place Royale».

            En 1612, Marie de Médicis, veuve d’Henri IV, inaugura la place en y donnant un grand carrousel à l’occasion des fiançailles de Louis XIII avec Anne d’Autriche. Appréciée des contemporains, la Place Royale devint la promenade à la mode. Corneille en 1634 fit jouer une pièce qui connut un vif succès, intitulée «La Place Royale ou l'Amoureux extravagant». La Révolution qui n’admettait pas le nom de «Place Royale» rappelant l’ancien régime, lui donna le nom de «Place des Vosges». Cette place, une des plus belles de Paris, est donc l’œuvre d’un Drouais. En 2012, le quatre centième anniversaire de sa construction fut célébré avec faste. 

            Après l’assassinat du roi Henri IV en 1610, les commandes royales peu à peu échappèrent à Louis Métézeau. La reine Marie de Médicis avait son propre architecte, Salomon de Brosse. Louis Métézeau, toutefois, se rendit à la demande de la reine à Florence pour étudier l’art italien en vue de la construction du Palais du Luxembourg. A son retour, il en  supervisa la création des jardins.

            Sa position étant assurée et par là même sa situation financière, il fit l’acquisition de deux fiefs qui lui donnèrent le titre d’Ecuyer, Sieur de Germainville près de Dreux et de Brissac. Il consacra les dernières années de sa vie à la réalisation d’hôtels particuliers dans l’actuel quartier du Marais.

            Devenu pensionnaire du Louvre en 1608, Louis Métézeau occupa avec son demi-frère cadet Clément II, l’un des logements aménagés pour les artistes et artisans. Il y demeura jusqu’à son décès en 1615. Il eut parmi ses cinq enfants deux fils qui furent aussi architectes et ingénieurs des rois Louis XIII et Louis XIV. Ils n’eurent cependant pas la réputation de leur père et oncle Clément.

 

Dans la deuxième partie , prochaine note,

nous verrons Clément II et les Métezeau non architectes.

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14 avril 2019 7 14 /04 /avril /2019 15:17

 

 

La plus belle place de Dreux bordée de trois bâtiments inscrits aux monuments historiques (Beffroi, église St Pierre et Caisse d'épargne-mairie) est nommée place Métezeau.

La plaque de nom précise "Métézeau célèbre famille d'architectes".

Beaucoup de Drouais ne connaissent pas l'histoire de cette famille. Une exposition au musée d'art et d'histoire de Dreux se propose de répondre à cette question:

Qui étaient les Métezeau ?

Quelques photos de l'inauguration de l'exposition le 13 avril .

Christophe Le DORVEN Maire Adjoint de Dreux, Emmanuelle LOIZEAU docteur en histoire de l'art moderne, Damien CHANTERENNE Directeur du Musée.
Christophe Le DORVEN Maire Adjoint de Dreux, Emmanuelle LOIZEAU docteur en histoire de l'art moderne, Damien CHANTERENNE Directeur du Musée.Christophe Le DORVEN Maire Adjoint de Dreux, Emmanuelle LOIZEAU docteur en histoire de l'art moderne, Damien CHANTERENNE Directeur du Musée.

Christophe Le DORVEN Maire Adjoint de Dreux, Emmanuelle LOIZEAU docteur en histoire de l'art moderne, Damien CHANTERENNE Directeur du Musée.

VISITE DE L'EXPOSITION.

 

LA FAMILLE DES METEZEAU S'EXPOSE AU MUSEE.
LA FAMILLE DES METEZEAU S'EXPOSE AU MUSEE.LA FAMILLE DES METEZEAU S'EXPOSE AU MUSEE.
LA FAMILLE DES METEZEAU S'EXPOSE AU MUSEE.LA FAMILLE DES METEZEAU S'EXPOSE AU MUSEE.

QUELQUES UNS DES PANNEAUX SUR L'HISTOIRE

DE LA FAMILLE METEZEAU:

 

COPYRIGHT: MUSÉE D'ART ET d'HISTOIRE DE DREUX.
COPYRIGHT: MUSÉE D'ART ET d'HISTOIRE DE DREUX.
COPYRIGHT: MUSÉE D'ART ET d'HISTOIRE DE DREUX.

COPYRIGHT: MUSÉE D'ART ET d'HISTOIRE DE DREUX.

SUPERBE EXPOSITION A VISITER

AU MUSEE D'ART ET D'HISTOIRE DE DREUX

JUSQU'AU 17 DECEMBRE 2019.

Dans la prochaine note sera repris l'article sur la famille Métezeau paru dans le cahier n°34 Année 2016 de la Société des Amis du Musée, des Archives et de la Bibliothèque de Dreux. 

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23 mars 2019 6 23 /03 /mars /2019 15:27

 

 

Le 16 mars dernier, Martine Pitou se lançait seule sur les planche du séchoir de l'Atelier à spectacle de Vernouillet.

Elle incarnait neuf femmes fort différentes......

Ce fut une révélation réelle réussite.... Une véritable actrice est née......

A l'Atelier à Spectacle une artiste est née ... Martine PITOU.
A l'Atelier à Spectacle une artiste est née ... Martine PITOU.

En voici quelques photos et vidéos.

 

A l'Atelier à Spectacle une artiste est née ... Martine PITOU.
A l'Atelier à Spectacle une artiste est née ... Martine PITOU.
A l'Atelier à Spectacle une artiste est née ... Martine PITOU.
A l'Atelier à Spectacle une artiste est née ... Martine PITOU.
A l'Atelier à Spectacle une artiste est née ... Martine PITOU.
A l'Atelier à Spectacle une artiste est née ... Martine PITOU.
A l'Atelier à Spectacle une artiste est née ... Martine PITOU.
A l'Atelier à Spectacle une artiste est née ... Martine PITOU.
A l'Atelier à Spectacle une artiste est née ... Martine PITOU.
A l'Atelier à Spectacle une artiste est née ... Martine PITOU.

D'autres représentations sont prévues en fin fin d'année

dans différents lieux de la région drouaise.

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21 mars 2019 4 21 /03 /mars /2019 20:04

 

 

Jacques Bodoin le doyen des chansonniers français est mort à 97 ans le 8 mars dernier.

Pour les jeunes de 70 ans il est le papa d'un garnement Philibert à la radio des années 50 et pour les jeunes de quarante ans la voix du chien anglais Pollux du dessin animé télévisuel "Le manège enchanté".

PHILIBERT A PERDU SON PAPA. Décés de Jacques BODOINPHILIBERT A PERDU SON PAPA. Décés de Jacques BODOINPHILIBERT A PERDU SON PAPA. Décés de Jacques BODOIN

Dans mon enfance (année 50, la télé n'arrivera pour moi qu'en 1961) écouter la T.S.F était un grand Passe temps. J'écoutais sur Radio Luxemboug (Avant R.T.L) de nombreuses émissions animée par en autre Marcel Fort et Zappy Max (qui est toujours parmi en ce mois de mars 2019 à 97 ans). Et aussi des sketchs de Jacques Bodoin dans lesquels il incarnait un papa aux prises avec son (gentil) garnement et cancre fils prénommé Philibert...

J'ai eu l'occasion de voir en 1959 (j'avais 13 ans) à Paris dans l'ancienne salle de Bobino rue de la Gaité Jacques bodoin dans une revue. Il jouait des scénettes d'actualité à la façon des chansonniers de cette époque avec son épouse d'alors Micheline Dax. J'étais très décu car il ne fit pas de sketch avec Philibert.
(ci dessus le programme avec les Peter's Sisters.)

Jacques Bodoin. "La table de multiplication".

Jacques Bodoin. "Philibert et l'enseignement". Encore d'actualité?.

Jacques Bodoin était la voix de Pollux dans le manège enchanté.

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20 mars 2019 3 20 /03 /mars /2019 17:43

Il y a 10 ans, jour pour jour, le 20 mars 2009, j’ouvrais  le blog « Dreux par Pierlouim ». A ce jour, 1217 articles ont été postés. En très grande majorité concernant la ville de Dreux, son histoire et son actualité. En 10 ans le blog a reçu près de 300 000 visites

.

Depuis quelques mois le rythme des parutions s’est considérablement réduit passant d’une quinzaine de notes mensuelle à seulement quatre ou cinq. Je pense à augmenter ce nombre de notes. 

D’autant plus qu’un de mes fidèles lecteurs de mes chroniques « papier » dans le journal gratuit MtaVille m’a reproché de ne pas lessreproduire sur le Blog. Depuis sept ans je fais paraitre chaque quinzaine dans MtaVille une chronique (145 à ce jour) racontant chronologiquement  l’histoire de Dreux. En effet, à la fin de chaque chroniques de Pierlouim une vignette invite les lecteurs à se reporter sur le blog qui actuellement s’intéresse peu à l’histoire drouaise. Promis, je vais essayer d’y  remédier en revenant à une culture plus historique du blog « Dreux par Pierlouim ».

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Je suis très triste et un peu furieux. Deux ans avant « Dreux par Pierlouim » j’avais ouvert un blog « Les durocasseries de Pierlouim» chez l’hébergeur « Blog50 » des éditions Bayard Presse (Blog50 étant lié au journal « notre temps ») Je m’occupais moins de ce blog et l’avais mis en sommeil.. Pourtant je recevais encore de nombreuses visites.

L’hébergeur Blog50 a cessé sans préavis d’émettre. Le blog « les durocasseries de Pierlouim »est donc parti dans les nimbes avec son millier de notes.  Ce n’est pas trop grave car j’avais sauvegardé une partie des photos et des textes mais pas les mises en page. Je pense à mes camarades blogeurs de Notre Temps qui possédaient des blogs extraordinairement fournis.

J’avais déjà eu ce genre de mésaventure il y a quelques années avec l’hébergeur « WAT », j’y avais posté quelques vidéos. En 2016 le groupe Tf1 rachète WAT TV et ferme le site. Heureusement il y avait eu un préavis et j’ai pu sauver mes vidéos.

Chat échaudé craignant l’eau froide, je vais essayer de trouver un moyen pour sauvegarder les notes mises en page sur Overblog au cas où cet hébergeur venait à fermer son site.. Un moyen de conserver une mémoire drouaise.

Ceci dit le blog « Dreux par Pierlouim » continue

et j’espère pourra répondre aux attentes de ses visiteurs.

Rendez-vous dans 10 ans pour les 20 ans de "Dreux par Pierlouim.

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