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16 novembre 2018 5 16 /11 /novembre /2018 18:56

Les Français ont célébré dans le recueillement le centième anniversaire du 11 Novembre 1918, l'armistice amenant la fin des combats de la première guerre mondiale. Les Allemands ont complètement oubliés l'importance de cette date. Pour eux, pas de batailles, pas de destructions sur le sol allemand. Pour eux cet armistice et surtout le traité de Versailles de 1919 (qu'ils considèrent comme humiliant et injuste ) ont amené émergence du nazisme d'Hitler. Pour eux la première et la seconde guerre ne forment qu'un seul conflit se terminant le 8 Mai 1945.
 

Chaque 11ème jour du  11eme mois de chaque année voit le début de la saison du carnaval rhénan. Saison se terminant début février lors du mardi gras.
(Les plénipotentiaires allemands ont peut être par un pied de nez choisi cette date symbolique, pour eux, du onze novembre.)  

 

Au hasard des vidéos prises le 11 novembre dernier pour l'ouverture de la saison 2018/2019 du carnaval rhénan.

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12 novembre 2018 1 12 /11 /novembre /2018 11:16
Le 11 novembre 1968 pour le cinquantenaire de l'armistice, l'Action républicaine" donnait la parole aux témoins de ce grand jour.

En voici quelques extraits.

 

Monsieur Louis Fauvel fut mon instituteur en 1952 à l'école Ferdinand Buisson. Quand il écrivait au tableau de la main droite, la manche droite de son tablier gris sans bras se balançait au rythme de l'écriture. Souvenirs d'enfant.
Monsieur Louis Fauvel fut mon instituteur en 1952 à l'école Ferdinand Buisson. Quand il écrivait au tableau de la main droite, la manche droite de son tablier gris sans bras se balançait au rythme de l'écriture. Souvenirs d'enfant.
Monsieur Louis Fauvel fut mon instituteur en 1952 à l'école Ferdinand Buisson. Quand il écrivait au tableau de la main droite, la manche droite de son tablier gris sans bras se balançait au rythme de l'écriture. Souvenirs d'enfant.
Monsieur Louis Fauvel fut mon instituteur en 1952 à l'école Ferdinand Buisson. Quand il écrivait au tableau de la main droite, la manche droite de son tablier gris sans bras se balançait au rythme de l'écriture. Souvenirs d'enfant.
Monsieur Louis Fauvel fut mon instituteur en 1952 à l'école Ferdinand Buisson. Quand il écrivait au tableau de la main droite, la manche droite de son tablier gris sans bras se balançait au rythme de l'écriture. Souvenirs d'enfant.
Monsieur Louis Fauvel fut mon instituteur en 1952 à l'école Ferdinand Buisson. Quand il écrivait au tableau de la main droite, la manche droite de son tablier gris sans bras se balançait au rythme de l'écriture. Souvenirs d'enfant.
Monsieur Louis Fauvel fut mon instituteur en 1952 à l'école Ferdinand Buisson. Quand il écrivait au tableau de la main droite, la manche droite de son tablier gris sans bras se balançait au rythme de l'écriture. Souvenirs d'enfant.

Monsieur Louis Fauvel fut mon instituteur en 1952 à l'école Ferdinand Buisson. Quand il écrivait au tableau de la main droite, la manche droite de son tablier gris sans bras se balançait au rythme de l'écriture. Souvenirs d'enfant.

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12 novembre 2018 1 12 /11 /novembre /2018 10:18

Centenaire du 11 novembre 1918. Émouvante cérémonie et présentation du drapeau du 101° régiment d'infanterie basé à Dreux pendant la grande guerre. En présence du maire belge de Virton (village où a eu lieu une terrible bataille dans laquelle participa le 101°R.I et subit de terribles pertes humaines).

LE 11 NOVEMBRE 2018 A DREUX.
LE 11 NOVEMBRE 2018 A DREUX.
LE 11 NOVEMBRE 2018 A DREUX.
LE 11 NOVEMBRE 2018 A DREUX.
LE 11 NOVEMBRE 2018 A DREUX.
LE 11 NOVEMBRE 2018 A DREUX.
LE 11 NOVEMBRE 2018 A DREUX.
LE 11 NOVEMBRE 2018 A DREUX.
LE 11 NOVEMBRE 2018 A DREUX.
LE 11 NOVEMBRE 2018 A DREUX.
LE 11 NOVEMBRE 2018 A DREUX.
LE 11 NOVEMBRE 2018 A DREUX.
LE 11 NOVEMBRE 2018 A DREUX.
LE 11 NOVEMBRE 2018 A DREUX.
LE 11 NOVEMBRE 2018 A DREUX.
LE 11 NOVEMBRE 2018 A DREUX.
LE 11 NOVEMBRE 2018 A DREUX.
LE 11 NOVEMBRE 2018 A DREUX.
LE 11 NOVEMBRE 2018 A DREUX.
LE 11 NOVEMBRE 2018 A DREUX.
LE 11 NOVEMBRE 2018 A DREUX.
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8 novembre 2018 4 08 /11 /novembre /2018 19:35

 

 

Le 06 novembre dernier, dans la salle des mariages de la mairie de Dreux était présenté l'ouvrage

"La vie quotidienne à Dreux pendant la grande guerre"

de Jean Paul et Annick Cabart.

Edité par la "Société des Amis du Musée, des Archives et de la Bibliothèque de Dreux.

J'ai eu le plaisir d'écrire la préface de ce beau livre de Jean Paul et Annick Cabart.

Plusieurs pages sont consacrées parmi d'autres "poilus" à mes deux grands pères pendant cette grande guerre.

LA VIE QUOTIDIENNE A DREUX PENDANT LA GRANDE GUERRE
LA VIE QUOTIDIENNE A DREUX PENDANT LA GRANDE GUERRELA VIE QUOTIDIENNE A DREUX PENDANT LA GRANDE GUERRE
LA VIE QUOTIDIENNE A DREUX PENDANT LA GRANDE GUERRELA VIE QUOTIDIENNE A DREUX PENDANT LA GRANDE GUERRE

Très beau livre disponible à la librairie "la Rose des vents" à Dreux 20€

Revoir mes notes correspondant à la vie à Dreux pendant la grande guerre:

http://dreux-par-pierlouim.over-blog.com/2016/04/centenaire-14-18-comment-la-ville-de-dreux-a-continue-de-vivre-pendant-la-guerre-14-18.html

http://dreux-par-pierlouim.over-blog.com/2016/04/centenaire-14-18-article-echo-republicain.html

ou toute la catégorie: 

http://dreux-par-pierlouim.over-blog.com/tag/-centenaire%2014-18/

 

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3 octobre 2018 3 03 /10 /octobre /2018 11:11

 En Champagne Pouilleuse, la ligne de front n'avait pratiquement plus bougé depuis septembre 1915. Du 4 au 14octobre 1918, soit un mois avant l’armistice, de violents combats ont lieu pour faire sauter le «verrou» d’Orfeuil. Des combats forts différents de ceux d’Ethe et Virton en 1914, avec participation de chars d’assaut.
Pour son courage le 101° RI basé à Dreux fut cité pour la deuxième fois à l’ordre de l’armée le 29 novembre 1918. 
L'ancienne rue d'Orisson a pris le nom d'Orfeuil sur décision du conseil municipal le 29 Juin 1919. Une plaque apposée, rue d’Orfeuil sur le mur de l’ancienne Gendarmerie commémore l’événement. 

Orfeuil n'est pas une commune mais un hameau de la commune de Semide. Le village est bien dans les Ardennes mais la limite de la Marne se trouve à moins de 2 km. Orfeuil est localisé au sommet d'une crête que les Allemands avaient fortifiée et il a fallu aux Français plus d'une semaine pour la reprendre en octobre 1918. La zone était peu peuplée et les combats dans les bois au sud du village ont fait de nombreuses victimes dont les unités ont dû parfois, par commodité, localiser le décès sur ce qui constituait alors leur objectif : Orfeuil.

 L'historique du régiment paru en 1920 relate ainsi l'événement:

Le 3 octobre, au matin, l'ordre de départ pour le soir arrive. Embarquement du régiment en camions autos, direction Souain-Tahure. Les chasseurs ont fait du bon ouvrage de ce côté. Nous allons les relever et continuer leur belle besogne. Dans la nuit du 3 au 4, à peine arrivée à Souain, la 124e division reçoit la mission suivante :

 Se porter sur la piste 4, à hauteur du Bois du Bouc et du Bois de l'Araignée. La 124e D. I. dépassera la 13e D. I. et relèvera la 43e D. I. afin d'être en mesure de prendre à son compte l’attaque dès le 5 octobre au matin. » Le 101e relève le 158e R. I.

Le 4 octobre, au petit jour, le régiment s'engage enfin sur la piste 4, derrière le 124e et le 130e régiments d'infanterie. Une longue colonne de division serpente et gravit les mamelons successifs de la région de Tahure. Spectacle saisissant. Le terrain est terriblement retourné. Le paysage évoque les durs combats qui se sont livrés à différentes reprises pour la possession de ce coin de Champagne désolé. Nous passons à côté de la « Savate », repaire de mitrailleuses qui a été enlevé de haute lutte par le 1er bataillon de chasseurs à pied ; un drachen se balance, mollement, et semble se réveiller dans ce chaos ; déjà autour de lui, quelques hommes s'agitent et préparent son ascension. Une longue marche, assezpénible, conduit le régiment au Tunnel de Manre. Les bataillons s'arrêtent en colonne double, les uns derrière les autres. L'artillerie lourde française fait rage et appuie une attaque de la 43e division d'infanterie sur Orfeuil.
Le 5 octobre, la relève est terminée ; la prise de commandement a lieu à 4 heures. Le 101e est prêt àse mettre à l'ouvrage. C'est à lui que revient l'honneur d'enlever la crête d'Orfeuil que le 1er bataillon de chasseurs à pied, épuisé, n'a pu franchir. A 11 heures, le 5, le bataillon JANIN, soutenu par le bataillon TASSY, attaque la crête à l'est duvillage d'Orfeuil, où se trouve le «Signal Détruit », véritable fortin, garni de mitrailleuses, protégé en avant par un solide réseau de fils de fer. Malgré l'énergie et l'entrain déployés, l'attaquee réussit pas à enlever la position ; les premières lignes s'avancent sur un véritable glacis jusqu'aux réseaux ; quelques éléments atteignent la tranchée, mais ne peuvent s'y maintenir, sous les feux croisés de mitrailleuses installées aux bois L. 9 et L. 8 à l'est, aux environs d'Orfeuil, à l'ouest etdans le « Signal Détruit ». Par deux fois, les attaques sont renouvelées, avec le plus entierdévouement ; elles n'ont pas plus de succès, et le soir, le bataillon reprend ses lignes après avoir subide lourdes pertes. Le 1er bataillon qui a engagé une de ses compagnies pour renforcer le 3e bataillon affaibli est également éprouvé.
Plus de 120 hommes tués ou blessés, tel est le bilan de cette journée. Le. sous-lieutenant PAPIN a été tué au moment où il enlevait brillamment sa section. Les sous-lieutenants SIMPHAL, BOILLOUX, PINAULT et JEANSON sont blessés.
Le 6 octobre, les attaques ne sont pas renouvelées. Des reconnaissances mordantes exécutées, au cours de la journée du 6, permettent de situer exactement les centres de résistance et de nouveaux nids de mitrailleuses. Des tirs d'artillerie lourde sont exécutés dans l'après-midi sur Orfeuil et la route. Le 3e bataillon est relevé le 6 au soir, en première ligne, par le bataillon TASSY (1er) et passe en réserve.
Le 7 octobre est également une journée d'attente ; quelques nouvelles pertes.
Le 8 octobre, les attaques sont reprises dès le matin dans le but de briser la résistance ennemie. La 73e D. I. attaque à 5 heures 15 par surprise, avec artillerie d'assaut. La 124e D. I. attaque après une préparation d'artillerie de 1 heure 5, en liaison avec la 14e D. I., à 6 heures 15. Le bataillon LEBLANC est en soutien (2e).Comme l'avant-veille, et malgré une puissante préparation d'artillerie, nos vagues d'assaut viennent se briser sur les tranchées et les réseaux de fils de fer que flanquent des mitrailleuses. Une seconde attaque, à 16 heures 30, sur le « Signal Détruit » n'atteint pas. l'objectif ; le soir, il faut reprendre nos positions de départ. Nos pertes dans cette journée ont été assez importantes, le courage déployé, au-dessus de tout éloge. Chacun a fait preuve d'abnégation et d'un courage héroïque. Ces deux attaques ont coûté 21 tués et 90 blessés au régiment. Le sous-lieutenant MALFILATRE a été tué devant les fils de fer ennemis.Les sous-lieutenants LE FILLEUL des GUERROTS et COLIN sont blessés devant la tranchée allemande.
Le 9 octobre, au soir, le bataillon TASSY, exténué, est relevé en première ligne par le bataillon LEBLANC et passe en réserve. Les bataillons sont soumis à un bombardement violent par obus toxiques et ypérite. La nuit, des patrouilles hardies sont lancées pour ne pas laisser échapper les indices de repli de l'ennemi, sans cesse harcelé.
Le 10 au matin, ce repli commença devant la division de droite. Immédiatement, deux bataillons en liaison avec le 1er régiment de zouaves et le 124e régiment d'infanterie se portent en avant ; la crête d'Orfeuil est dépassée malgré un bombardement violent de gros calibres, à 9 heures 40. Franchissant les crêtes boisées qui se développent au nord du camp Pianina, le bataillon LEBLANC progresse sur le versant est du ravin tortueux qui conduit à Semide. Une mitrailleuse est enlevée par la 6e compagnie. Le poste de commandement du colonel est transporté au camp Pianina. Vers 11 heures, le bataillon de tête arrive sur une petite crête à environ 900 mètres du camp Pianina. Il tombe sous de violents feux de mitrailleuses. L'artillerie essaie de réduire cette résistance, mais les mitrailleuses ennemies, dissimulées dans les boqueteaux grisailles du versant opposé, échappent à ce tir continuent à créer des pertes, à chaque fois qu'un de nos éléments progresse. Des patrouilles entières sont clouées sur place. Le lieutenant CHARD est tué d'une balle à la tête. Le caporal brancardier VANNIER reçoit une balle dans le ventre, en allant chercher un blessé à découvert. La fin de ce brave entre tous a été digne de son passé glorieux. Une des plus belles figures du régiment disparaît avec le caporal VANNIER, mais son souvenir reste impérissable.
Toutes tentatives échouant, il faut se résoudre, la nuit venue, à se maintenir sur la position atteinte. La journée a été dure, mais le décollement est commencé ; les hommes oublient toutes leurs fatigues et font preuve d'un entrain merveilleux. La marche en avant les a grisés ; l'attitude des blessés est magnifique.
La soirée est marquée par un violent tir de 88 sur les lignes avancées. Toute la nuit, des rafales de mitrailleuses balaient le terrain. Néanmoins, nos patrouilles gardent le contact, et le 11 octobre, au petit jour, mettent en fuite les mitrailleurs ennemis qui laissent du matériel sur place.Dès lors, la progression va continuer toute la journée à une allure rapide. A 7 heures 55, la ligne de chemin de fer à 6 kilomètre sud de Semide est atteinte par le bataillon LEBLANC qui, malgré les pertes et les fatigues de la veille, a conservé toute sa vigueur et son allant. Le bataillon JANIN (3e) suit à 500 m environ.A 9 heures, nos éléments de tête fouillent les lisières est de Semide qui est dépassé à 10 heures.. A 10 heures 30, le chemin creux est-ouest partant du sud de Semide vers la Croix-Adnet, est occupé. Une résistance locale de mitrailleuses a été forcée. Les mitrailleuses sont prises. L'artillerie allemande commence à réagir sérieusement dans Semide et aux abords. Le poste de commandement du colonel s'installe sur le plateau à l’est de Semide, à 600 mètres du village. A 12 heures, le bataillon LEBLANC a franchi le ruisseau des Dames, mais est arrêté sur la crête au nord de ce ruisseau par de violents feux de mitrailleuses. Les deux autres bataillons sont échelonnés en arrière. Le premier objectif de la journée est atteint et même dépassé. A 14 heures, le bataillon de tête laisse passer devant lui le bataillon JANIN (3e). Le bataillon TASSY (1er) devient bataillon de soutien et le bataillon LEBLANC, exténué par trois jours de combats, est désormais en réserve.


Nuit relativement calme, employée à talonner l'ennemi qui bat en retraite le 12 au petit jour. Laprogression doit reprendre à 6 heures 30, mais nos éléments.de tête, impatients de marcher del'avant, ont déjà, à 6 heures 40, dépassé la crête à hauteur de Constantine. Il faut faire stopper les compagnies de tête pour rester en liaison avec les régiments voisins.
Le mouvement reprend bientôt à une allure vertigineuse ; bois et villages sont fouillés, contournés et dépassés. Tourcelles-Chaumont, Quilly, Chardeny, Chufilly-Roche sont libérés. Quelques civils laissés dans ces villages sont délivrés du joug allemand.
A 11 heures 30, les têtes de colonnes sont au nord de Coegny et marchent sur My qu'elles atteignent à 13 heures 30. A 14 heures 5, le bataillon JANIN reçoit l'ordre d'aborder Roche, où sont signalées des mitrailleuses allemandes. Roche est nettoyé à 16 heures. Mais, en débouchant des lisières nord, le bataillon est accueilli par des feux rasants de mitrailleuses qui sont établis. sur la crête, abritées dans la tranchée du Forest, et protégées par deux épais réseaux de fils de fer. Les patrouilles essaient de progresser, mais le Boche est là, en force, dans une tanière, éléments d'arrière-garde cramponnés au terrain, dans une boucle de l'Aisne.
Le régiment est harassé, mais la journée fut belle ; chacun a la joie au coeur ; les rives de l'Aisne sont atteintes. La nuit trouve les trois bataillons du régiment échelonnés à 600 mètres les uns des autres. Le bataillon JANIN prend des formations d'avant-postes dont la ligne de surveillance est aux lisières nord de Roche.
Pendant ces dures journées, le régiment a fait preuve de belles qualités d'entrain et d'endurance. Les lourdes pertes subies pendant les premiers jours (les cadres ont été particulièrement éprouvés) n'ont pas ralenti la marche en avant.
Les exemples de courage individuel et collectif sont fort nombreux.Chacun a fait son devoir.

Le général NAULIN, commandant le 21e C. A. à qui la 124e D. I. était prêtée pour la circonstance, envoie en fin de combat l'ordre général suivant :

« Jetée brusquement dans la bataille, avec mission d'enlever une position fortement organisée,« contre laquelle plusieurs attaques précédentes avaient échoué, la 124e D. I. a vaillamment « accompli sa tâche et atteint l'Aisne, le 13 octobre 1918, en refoulant l'ennemi sur une « profondeur de près de 20 kilomètres.« Au cours de cette dure bataille de huit jours, les régiments de la division, comprenant « l'importance de la lutte engagée, et fiers de leur glorieux passé, ont, dans des circonstances souvent pénibles, fait preuve d'une énergie et d'une ténacité au-dessus de tout éloge. Ils en ont « été récompensées par une victoire complète qui a entraîné la libération d'une notable partie du « territoire. « Les régiments de la 124e D. I. laisseront au 21e corps d'armée, le souvenir de vaillantes unités, « aussi ardentes dans l'attaque que solides dans la défense. Le général commandant le corps « d'armée est heureux de leur exprimer toute sa reconnaissance ainsi que sa légitime fierté de les« avoir eues sous ses ordres.

Centenaire 14/18 -Le 101° régiment dans la bataille d'Orfeuil. 03 au 14 Octobre 1918.

A SUIVRE, JUSQU'AU 11 NOVEMBRE 1918-2018..

 

Si vous voulez visionner l'ensemble des notes consacrées à la guerre 14/18 cliquez sur "Centenaire 14/18" au bas de cet article.

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1 octobre 2018 1 01 /10 /octobre /2018 16:09

Le 101ème régiment d'infanterie basé à Dreux reçut sur le front en Champagne trois mois avant l'armistice, une citation à l'ordre de l'armée.   

L'historique du régiment paru en 1920 relate ainsi l'événement:

Le 11 août 1918, à 22 heures, le courrier de l’I. D. apporte le texte de la citation à l'Armée du régiment (la première, la seconde sera reçue après la bataille d'Orfeuil, début octobre)) :

Ordre Général n° 1332 de la IVe Armée (8 août 1918). 

101e R. I.« Unité d'élite qui a fait l'admiration de l'ennemi lui-même en Champagne et devant Verdun. A « affirmé une fois de plus de sa valeur au cours de récents et durs combats, sous le « commandement du lieutenant-colonel de BENOIST ; a opposé une résistance acharnée à la « puissante poussée de l'ennemi qui avait concentré sur son front le maximum de son effort, afin « de percer coûte que coûte et atteindre rapidement les objectifs éloignés qu'il avait choisis ; avec « une abnégation et un courage magnifiques, a brisé net la progression de l'ennemi en le fixant « sur les positions qu'il avait reçu l'ordre de maintenir à tout prix, et en lui infligeant de lourdes « pertes. »

Le lendemain, paraissent les citations collectives des 1re , 2e compagnies et du peloton de canon de 37, pour le coup de main du 13 juillet, Le capitaine BOURGADE, commandant la 1re compagnie, est nommé chevalier de la Légion d'Honneur.

Texte de la citation de la 1re Compagnie :« A fait preuve d'un élan superbe dans l'opération offensive du 13 juillet 1918, en pénétrant dans« les lignes ennemies jusqu'à la troisième tranchée, détruisant les organisations ennemies, lui« faisant subir des pertes importantes et ramenant cinq prisonniers dont les déclarations ont été « particulièrement utiles. »

Texte de la citation de la 2e Compagnie : « A fait preuve, sous le commandement de son chef, le capitaine SUSINI, d'un élan superbe dans« l'opération offensive du 13 juillet 1918, en pénétrant dans les lignes ennemies jusqu'à la« troisième tranchée, détruisant les organisations de l'ennemi, lui faisant subir des pertes « importantes et ramenant cinq prisonniers dont les déclarations ont été particulièrement « utiles. »

Texte de la citation du Peloton de 37 : « Peloton admirablement composé, où tout le tmonde, gradés, pointeurs et chargeurs, sous« l'impulsion de son chef, le lieutenant LE CARRET, rivalise de courage et d'ardeur. Au cours de « l'opération offensive du 13 juillet 1918, et bien qu'étant établi dans la zone de réaction« ennemie, a servi ses engins avec un calme imperturbable et une froide bravoure. A demandé à « rester à son poste de combat au moment d'être relevé. »

Le mercredi 14 août est marqué par une cérémonie grandiose qui a lieu à Châlons. Le général GOURAUD a rassemblé les drapeaux, les colonels, et une délégation de tous les régiments de la IVe Armée qui ont participé aux affaires du 15 juillet.

Au cours de la revue le drapeau du 101e reçoit la Croix de Guerre qui lui avait été refusée après Verdun, malgré la belle défense du fort de Vaux ! et après les affaires du Téton (mai 1917), en dépit de la conduite héroïque des bataillons du 101°.

Les soldats du 101° R.I Porteront désormais la fourragère verte signe de la croix de guerre.

Le 101° régiment d'infanterie recevra une autre citation après ses héroîques action lors de la bataille d'Orfeuil du 3 au 14 octobre 1918. 

A SUIVRE, JUSQU'AU 11 NOVEMBRE 1918-2018..

 

Si vous voulez visionner l'ensemble des notes consacrées à la guerre 14/18 cliquez sur "Centenaire 14/18" au bas de cet article.

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1 août 2018 3 01 /08 /août /2018 16:29

Le 101ème régiment d'infanterie basé à Dreux reçut sur le front en Champagne trois avant l'armistice   la visite du Président de la République Raymond Poincaré.

L'historique du régiment paru en 1920 relate ainsi l'événement:

 Le 1er août 1918, le, régiment venant de Juvigny se trouve donc à Mourmelon. Les bataillons sont répartis dans les quartiers Zurich, Jemmapes et Loano, dont les petites maisons, alignées au cordeau, ont déjà si souvent abrité les soldats du 101e depuis 1914. Mais si Mourmelon est, comme en septembre 1915, soumis aux tirs de l'artillerie ennemie, la circulation y est moins intense. Quel contraste avec le Mourmelon que nous avons connu, comme cantonnement de repos, avant l'offensive du 15 juillet 1918. Les mouvements sont réduits au strict minimum.

Les indiscrétions perpétuelles de drachen et des avions ennemis nous obligent à masquer équipages et chevaux sous les arbres, à longer les murs et à rester dans les baraquements.

Les Monts sont au Boche et le Boche nous voit ! Cette impression est évidemment fort pénible,particulièrement au poilu du 101e qui a gardé et défendu si âprement le plus haut de ces Monts,depuis septembre 1917. Mais cette idée se supporte avec assez de facilité, car chacun a lepressentiment que, bientôt, le Boche repassera les Monts pour toujours et qu'il n'aura pas, cette fois, le temps de s'arrêter dans ses anciennes tanières. Puisse le 101e être destiné à cette poursuite, rançon de durs moments passés dans ce coin de Champagne !

Les harcèlements sur les différents quartiers sont incessants.

Le 1er août, vers 20 heures, un projectile malheureux tombe à proximité de la villa Saint-Germain, où réside le colonel. Cinq hommes sont grièvement blessés. Toutes les nuits, les avions allemands passent

Au seuil de la 5e année de guerre, le régiment reçoit la visite du Président de la République, accompagné du général GOURAUD et du général PONT, commandant le 4e Corps d'Armée.

 Les officiers se rassemblent le 4 août 1918, à 9 heures 15, au quartier Geissberg.

Après une courte allocution, le Président remonte en auto.

Dans la soirée arrive l'ordre de relève. Le 101e reprend le secteur du Mont sans Nom. A 23 heures,le même jour, un coup de téléphone venant de l'infanterie divisionnaire annonce que le 101e R. I. est cité à l'Ordre de l'Armée pour les combats du 15 juillet.

Après reconnaissance, le régiment relève le 140e régiment d'infanterie en fin de combat. La situation n'est pas nette, car les positions sont mal définies. La ligne générale française est la ligne des Centres (notre ancienne ligne de résistance), devant laquelle la poussée boche s'est brisée, le 15juillet, somme devant Prosnes. Une part de ce succès revient, d'ailleurs, au 101e qui, de mars à mai 1917, a organisé ce secteur.

Mais nos organisations sont méconnaissables. Partout, la physionomie générale est celle du champ de bataille parsemé de débris fumants, de trous d'obus de tous calibres ; les arbres du Village Gascon sont littéralement hachés et suent l'ypérite. Le Decauville dresse ses rails tordus au milieu d'un amas de décombres, de munitions éparses, de caillebotis brûlés, de tôles ondulées criblées d'éclats d'obus. C'est là que se trouvait le dépôt de matériel du bois du Puits. La rage du Boche s'est assouvie sur ce coin qui fut, de tous temps, le rendez-vous des obus ennemis

A SUIVRE, JUSQU'AU 11 NOVEMBRE 1918-2018..

Si vous voulez visionner l'ensemble des notes consacrées à la guerre 14/18 cliquez sur "Centenaire 14/18" au bas de cet article.

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9 janvier 2018 2 09 /01 /janvier /2018 11:21

Dans mes documents de la grande guerre

j'ai retrouvé un journal du 9 janvier 1916

d 'il y a juste 102 ans, jour de l'épiphanie.

 

A l'intérieur, une chanson patriotique 

 

 

J'ai réussi à trouver des informations sur ce journal "Carnet de la semaine.
Google ignore complètement ce journal français ancien .
Par contre le moteur de recherche français indépendant  QWANT ,que je vous recommande ardemment,  m'a lui bien renseigné : 

J'ai illustré cet article du site "La presse satirique française" par des photos d'extraits de l'exemplaire que j'ai en mains. 

 

CC 74825a

 

LE CARNET DE LA SEMAINE (1915-1934, Paris, France)

Notice extraite de Ridiculosa n°18, "La presse satirique française".  

Depuis Le Cri de Paris, créé en 1897, la droite politique affiche nombre d’hebdomadaires d’échos s’intéressant aux coulisses du pouvoir ou aux élites « médiatiques », journaux notablement illustrés de dessins satiriques. De son côté, la gauche se montre certainement moins dynamique avec néanmoins La Grimace, Cyrano à ses débuts, Le Progrès civique, Le Voltaire, Floréal, La République. Le plus durable, Le Carnet de la Semaine, paraît pour la première fois le 10 avril 1915. A cette date, Le Carnet tire à 25 000 exemplaires.

 

L’hebdomadaire de 20 pages (24x31cm) est dirigé dès 1917 par Albert Dubarry, proche des milieux radicaux,  La publicité du Carnet est un temps affermée à la Société d'Edition et de Publicité, la S.A.P.E.P (de Dubarry), comme divers autres journaux d’échos 

En plus des indiscrétions sur le monde politique, littéraire et des sports, Le Carnet entretient une rubrique sur les « coulisses » du théâtre, du music-hall, mais également du cinéma et bien sûr s’intéresse à l’actualité boursière.

Comme le remarque La Revue des lectures dans le milieu des années 20, trois éléments importent en premier lieu : la tendance politique du journal qui défend « les gauches » ; le dessin de couverture qui fait l’objet d’une attention particulière ; enfin, le prix : celui du Carnet, inférieur à celui du Cri de Paris , permet aux fondateurs de viser un public plus populaire.

Illustré jusqu’à sa fin d’un grand dessin en « une », Le Carnet agrémente sa couverture d’aplats de couleur à partir de 1929 et cesse de paraître au début de l’année 1934, après avoir publié un peu moins de mille numéros.

 

 

A SUIVRE, JUSQU'AU 11 NOVEMBRE 1918-2018..

Si vous voulez visionner l'ensemble des notes consacrées à la guerre 14/18 cliquez sur "Centenaire 14/18" au bas de cet article.

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8 décembre 2017 5 08 /12 /décembre /2017 18:41

 

 

 

Dans mes archives 14-18 j'ai retrouvé un programme d'une tournée du théâtre aux armées.
D
u 21 au 26 mai 1917.

Mon grand père a du assister à cette séance.

 

 

 

 

 

Pour entretenir le moral des troupes stationnées au front pendant de longues périodes, en France, le ministère de la guerre organisa la venue d'artistes afin de donner des représentations théâtrales et ainsi divertir les soldats.
Des représentations strictement encadrées par les autorités.

Malgré la guerre qui s'enlise rapidement, l'État-major français a du mal à se convaincre de la nécessité d'organiser la survie morale de son armée, mais finit par se rendre à l'évidence. Il faut distraire les troupes et mettre en place des loisirs, encadrés par la hiérarchie militaire.

C'est dans ce contexte que les revues aux armées font leur apparition sur les différents fronts à partir de l'été 1915. Derrière ce nom, pas de revue littéraire mais des spectacles de music-hall ou des cafés concerts, déjà en vogue avant-guerre. L'objectif est de distiller de la bonne humeur au sein des troupes au travers de spectacles, le plus souvent musicaux, qui font la part belle à des chansonnettes légères, voire grivoises, appréciées des soldats. Mais en plus de ces revues, des professionnels du monde artistique vont se déplacer directement dans les cantonnements pour organiser de véritables représentations théâtrales.

La première séance de théâtre aux armées a lieu le 9 février 1916 après de longues négociations avec le ministère de la guerre et les autorités militaires. Derrière l'initiative, des hommes de lettres qui vont multiplier les représentations à Paris afin de financer ces représentations. Tout est réglé dans les moindres détails et les acteurs, venus de la comédie française ou de l'Opéra-comique, sont dès leur entrée en zone de conflit soumis à une stricte discipline militaire

Au début les conditions de représentation sont sommaires, de simples tréteaux et quelques planches afin de constituer la scène. Avant que des espaces scéniques démontables soient imaginés et standardisés. Au total, plus d'un million 500.000 soldats assistèrent à ces représentations. Un succès, qui fut au final salué par l'Armée comme un exutoire artistique nécessaire pour soutenir l'effort de guerre.

A SUIVRE, JUSQU'AU 11 NOVEMBRE 1918-2018..

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4 octobre 2017 3 04 /10 /octobre /2017 18:22

En ce mois d'octobre 2017, les buralistes contestent bruyamment l’augmentation du prix du tabac et la concurrence des autre pays vendant les cigarettes moins cher.
Il y a cent ans, pendant la première guerre mondiale les Français voulaient fumer mais le tabac était en rupture de stock.

EN 1917, LA CRISE DU TABAC OBLIGE LES FUMEURS - ET EN PARTICULIER LES FEMMES - À RÉDUIRE LEUR CONSOMMATION...

En 1917, en pleine guerre, une pénurie de tabac frappe la France, Pourquoi cette pénurie ? Le Matin donne la parole au président de la Confédération générale des planteurs de tabac de France, qui s'inquiète de la dispartion à brève échéance de la culture du tabac :

"Voici les raisons qu'il expose : le prix de la main-d'œuvre a triplé, mais les prix payés par l'Etat n'ont été relevés que d'un quart. Conséquence, les cultivateurs préfèrent cultiver la pomme de terre ou le blé, qui leur assurent un bénéfice normal, tout en nécessitant des soins bien moins méticuleux."

En décembre 1917, le sujet occupe tout particulièrement les discussions entre le gouvernement et le Premier ministre britannique en visite en France. A cette occasion, Le Gaulois rappelle que les fumeurs de France ne sont pas seuls à souffrir du manque de tabac :

"Cette pénurie commence à se faire sentir également en Angleterre, où le ministère du commerce s'ingénie, parait-il, à y remédier car, loin d'être considéré comme une importation de luxe, le tabac est tenu chez nos voisins comme un article indispensable, en ce moment surtout où il en est fait une si grande consommation sur le front. Le tabac est jugé nécessaire au soldat, qui trouve dans la cigarette et la pipe mieux qu'une distraction : une sorte d'excitation salutaire qui ajoute à son esprit d'endurance et à son énergie."

Le journal français rapporte une interview de la "compagne active et dévouée" du Premier ministre britannique, donnée quelques jours plus tôt au Daily Express :

"Les femmes, par esprit de solidarité patriotique, doivent renoncer à fumer la cigarette. Les hommes du front ne doivent pas manquer de tabac, a déclaré Mme Lloyd George avec force. Ils ont l'habitude de fumer. Le tabac calme leurs nerfs aux heures difficiles. J'estime qu'il serait déplorable que nos soldats fussent privés de leurs aises par le refus que les femmes opposeraient à la demande qui leur serait faite de renoncer à la cigarette. L'habitude de Ia cigarette est nouvelle chez la plupart des femmes. Il est de leur devoir d'en faire le sacrifice au profit de ceux qui nous défendent."

En 1918, après six mois de crise, une "carte de tabac" est instituée en France, comme le rapporte Le Gaulois, qui en explique les raisons :

"Tous les Parisiens ont assisté à ces scènes : des clients privilégiés par les débitants parce qu'ils fréquentaient assiduement le comptoir du marchand de vins attenant, et cela au détriment des seuls fumeurs peu désireux d'ingurgiter des consommations douteuses. Et puis, les paquets de cigarettes et de tabac vendus clandestinement avec une prime assez élevée. Et puis, les files interminables de femmes et d'enfants à la porte des débits dès qu'était signalée la voiture de l'entrepôt des tabacs. Tout cela constituait des scandales quotidiens auxquels une bonne administration aurait dû mettre bon ordre depuis longtemps (...) La carte de tabac ne sera délivrée qu'aux consommateurs de sexe masculin, âgés de plus de seize ans, sur la présentation de la carte générale d'alimentation. Elle ne crée pas un droit à une ration fixe elle donne seulement l'assurance au porteur d'être admis, avec un tour régulier, à la distribution des tabacs dans la localité de sa résidence." D'aprés article de marina Bellot du 30/05/2016 du site Rétro News.

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