Les 5 et 6 octobre dernier, une vingtaine de membres de l'association Flora Gallica ont visités plusieurs sites historiques autour de Verdun
Seconde journée:
Forteresse de Verdun
Monument du souvenir- Ossuaire.
Fort de Douaumont
Fort de Vaux.
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1-Forteresse de Verdun.
.Bombardée mais jamais prise par les Allemands.
Petite égnime :
Sur le casque des Français est incruté R .F (République Française) . Que signifie le F.R que l'on peut voir sur certain casques à pointes des allemands.?;
En fait ce F.R. n'apparait que sur les casques des régiments prussiens. (En 1914 les anciens états de l'Empire allemands ont encore leur propres régiments).
F.R signifierait "Fredericus Rex" soit Frédéric, Roi de prusse. Le grand Frédéric II de Prusse, ami de Voltaire.
Les caques dont la pointe devait éviter les coups de sabres venant de cavaliers n'avaient plus d'utilité dans les tranchées. Ils furent remplacés dès 1915 par des casques plus protecteurs des éclats d'obus.
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2- OSSUAIRE DE DOUAUMONT.
Les ossements de mon grand-père paternel sont peut-être éparpillés dans cette nécropole.
Mort le premier jour de l'attaque allemande sur Verdun
(25 février 18916)
à Haudraumont (chapelle qui correspont à ce lieu de la bataille)
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2-FORT DE DOUAUMONT.
Remarquez la plaque en souvenir du capitaine de Gaulle.
Dans une prochaine note (en 2016 pour le centenaire ) je vous parlerais de la présence autour de Douaumont du 101° Régiment d'Infanterie drouais.
cliquer sur les vignettes pour découvrir les photos en entier
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2-FORT DE VAUX.
Sur la plaque du souvenir, on peut noter la présence du 101° R.I de Dreux comme responsable du, poste de secours, l'infirmerie .
Une plaque retient les noms de ces médeçins infirmiers et brancardiers du régiment drouais.
Cliquer sur les vignettes pouvoir pouvoir lire les plaques commémoratives.
J'ai pu retrouver, grâce au net deux témognages de ces médeçins et brancardiers (noms sur la plaque) qui ont survécus aux combats acharnes à l'intérieur du fort de Vaux avant qu'il tombe aux mains des Allemands.
04 Juin 1916 :Comme la veille, les Allemands tentent toute la journée, par tous les moyens de forcer les barrages mis en place par les Français.
1-Témoignage du caporal brancardier Vannier, du 101e R.I. :
" Les Allemands nous envoient du liquide enflammé ; une fumée noire entre dans les casemates, le bruit sourd des grenades nous arrive de plus en plus précis ; nous ne pouvons pas respirer ; nous sommes noirs comme des moricauds. Pour avoir de l'air, il faut ouvrir les fenêtres. Avec beaucoup de précautions, nous enlevons peu à peu les sacs de terre qui les protègent. Nous avons de la chance de ne pas voir d'Allemands dans le fossé. Quelques-uns sautent dehors pour pouvoir respirer. Mais il faut rentrer : ordre du commandant de refermer toutes issues.
Nous ne sommes pas au bout de nos épreuves : le barrage de droite vient de fléchier. Les Allemands trouvant que nous résistons trop ont pris les grands moyens : avec du pétrole enflammé, ils arrosent les défenseurs et parviennent ainsi à forcer le barrage… Quelques grenadiers nous arrivent avec diverses blessures, les cheveux, les sourcils roussis, plus rien d'humains, des êtres noirs, les yeux hagards, tout ce qui peut être brûlé et brûlé. Grosse émotion… quelques hommes commencent à perdre la tête… "
2-descriptif de la distribution d'eau durant les 6 jours de siège donnée par le médecin auxiliaire Gaillard… :
" La seule boisson en usage au fort de Vaux était l'eau de la citerne, javellisée à trois gouttes par litre, filtrée et aérée par le médecin du fort et moi.
Distribution : 1er juin, néant ; 2 juin, 1 litre par homme ; 3 juin, ¾ de litre par homme ; 4 juin, néant ; 5 juin, ½ litre par homme ; 6 juin, néant. " (La citerne d'eau avait été détruite par les Allemands) Le 08 juin 1916, les soldats français exténués et mourrant sortent du fort entre une haie d'honneur des soldats qui ont admiré leur courage et leur tenacité. (cette atitude des Allemands n'est peut-être qu'une légende)
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A SUIVRE, JUSQU'AU 11 NOVEMBRE 1918-2018..
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